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Départ canon !

Le skipper Fives – Lantana Environnement a fait le show hier sur le départ des 48h du Défi Azimut avec un superbe début de course en tête de flotte, sous l’objectif des caméras ! Bien placé, lancé, Louis a réussi à partir bien dégagé de ce groupe de 28 bateaux : bravo à lui !
 
La flotte du Défi Azimut a englouti cette nuit les 220 milles (407 km) qui séparent Lorient de la première marque de parcours, située au large de l’Espagne. Pas ou peu de stratégie au programme de cette longue descente sous spi en route directe vers l’objectif, mais la nuit a sans doute été bien blanche pour les solitaires. Les allures portantes, à fortiori sous spi, étant en effet peu stables et véloces : « Ça déboule sous spi ! La manœuvre a été un peu longue, mais sans encombre… », écrivait Louis hier soir.

C’est donc une course de vitesse qui s’est engagée dès les premières minutes de ce parcours. Et ce matin, les IMOCA longent les côtes asturiennes avant d’entamer leur remontée vers la Bretagne.
 
Le vent, fort cette nuit (jusqu’à 20 – 30 nœuds), s’est sensiblement calmé ce matin (10 à 12 nœuds). Toujours de secteur nord, cette brise va désormais être « contraire », contraignant donc les concurrents à tirer des bords de près : « deux fois la route, deux fois la peine » ont coutume de dire les marins, mais cette route en zigzag implique aussi parfois des choix tactiques intéressants…

Dernière ligne droite !

Charlie Dalin (Apivia) a coupé la ligne d’arrivée de ce parcours de 505 milles des 48h du Défi Azimut un peu avant 7h le samedi 17 septembre 2022. Louis n’est plus qu’à une cinquantaine de milles du but, en 15e position, à la bagarre au cœur d’un groupe de foilers et de bateaux à dérives.
 
Ce triangle au cœur du Golfe de Gascogne fut essentiellement une course de vitesse. Le skipper normand a tiré le meilleur de son Fives – Lantana Environnement, très satisfait des dernières évolutions apportées à son bateau : « En vitesse ça se passe pas mal, les travaux réalisés portent leurs fruits. Avec des voiles neuves ça sera un avion de chasse ! », constatait Louis hier en fin de journée alors qu’il était (il l’est toujours d’ailleurs) au coude à coude avec le foiler d’Isabelle Joschke (MACSF).
 

Il fut le premier à virer de bord, hier en début de soirée, pour gagner vers le nord. Une stratégie qui lui a permis de recoller au gros du peloton. Ensuite, c’était parti pour un long bord tout droit vers Lorient, toute la nuit, que Louis aura sans doute mise à profit pour tester de nouveaux réglages : c’était en effet le moment ou jamais d’en profiter avant la Route du Rhum – Destination Guadeloupe…
 
Il nous racontera tout cela tout à l’heure : l’IMOCA Fives – Lantana Environnement est attendu sur la ligne d’arrivée à la mi-journée.

Un bilan très positif !

« C’était la première fois que je naviguais au contact depuis les transformations du bateau et c’est très positif. Je suis vraiment content du travail qui a été fait. Il y a eu de la régate tout le temps, j’étais au taquet en permanence sur la course et les réglages, j’ai pris beaucoup de plaisir sur ce beau parcours ! »
Bref, vous l’aurez compris, Louis avait le sourire à son arrivée au ponton de Lorient - La Base à la 15e place des 48h du Défi Azimut.
 
Il a cependant manqué une voile clé au skipper Fives - Lantana Environnement pour performer lors de la descente vers l’Espagne, mais Louis a composé avec ce qu’il avait et réussi à envoyer son spi dans des conditions musclées pour compenser ce manque.
Ensuite, une belle régate au contact lui a permis, sur toute la remontée vers la Bretagne, de se jauger par rapport aux autres bateaux à dérives comme à certains foilers : le bilan est très positif.

Le départ : « j’étais fier de moi ! »
Louis Duc : « C’était intéressant ! J’ai réussi à bien me placer sur la ligne de départ, ça m’a rappelé mes années de Laser ! Je l’ai bien senti, j’ai réussi à bien placer et lancer le bateau, au taquet sur les réglages et les angles. C’étaient des conditions météo (10 à 12 nds de vent) où les bateaux à dérives peuvent tirer leur épingle du jeu. J’étais fier de moi ! »
 
La descente : « un peu sport sous spi, mais ça l’a bien fait »
Louis Duc : « Sur la descente vers Azimut 1, il me manquait un Code 0 (gennaker polyvalent, grande voile d’avant) que je n’ai pas pour le moment. C’était vraiment la voile qu’il fallait pour ce bord-là !
Du coup, j’ai dû composer entre mon J1 et le spi, avec un changement de voile à gérer. Ce type de manœuvre prend vite une heure sur ces bateaux avec quelques milles de perdus à la clé.
Il y avait des rafales entre 25 et 30 nœuds donc je me suis contraint à temporiser, à rester sous J1 en naviguant haut un peu plus longtemps que ce que j’aurais souhaité...
Et comme ça m’agaçait, j’ai fini par envoyer le spi même s’il y avait encore pas mal de vent, c’était un peu sport, mais ça l’a bien fait !
Ça a bien accéléré sous spi, sans trop tirer, pour ne pas risquer de casser. Je m’en suis bien sorti au final. Ceux qui n’ont pas mis le spi (et qui n’avaient pas de Code 0) ont eu du mal… »

 
La remontée, au contact et au taquet !
Louis Duc : « C’était la première fois que je naviguais au contact depuis les transformations du bateau et c’est très positif. Je suis vraiment content du travail qui a été fait. On avait la vitesse malgré des voiles un peu fatiguées. Quand on fera évoluer notre garde de robe, ça devrait bien se passer ! »
 
Arrivée : un joli coup pour finir
Louis Duc : « On termine à une jolie place en réussissant à doubler un foiler juste avant le passage de ligne, sous le soleil, à Lorient : un magnifique parcours qui se termine bien ! J’ai pris beaucoup de plaisir !...
Et j'espère que Bertrand, notre mediaman, aussi : je crois que nous allons avoir de belles images ! »

Et maintenant, on regarde vers la Route du Rhum...

Ce Défi Azimut s’est terminé, ce dimanche 18 septembre 2022, sur une belle journée ensoleillée avec un peu de vent et un peu de tactique à la clé autour de Groix. « L’objectif aujourd’hui était de partager une belle journée avec nos invités à bord, de faire de la régate avec nos voisins, sans prendre de risque : nous sommes à quelques semaines de la Route du Rhum, il s’agit de ne rien casser !
Je crois que tous ces objectifs ont été remplis au cours de cette journée bien sympa ! »
, raconte Louis.

Le Défi Azimut est vraiment un très bel événement !

Louis Duc : « Le Défi Azimut est vraiment un très bel événement qui permet de rencontrer toutes les équipes du circuit, de se côtoyer à terre dans des moments festifs et aussi bien sûr de se jauger sur l’eau. On court tous ensemble mais au final on se voit très peu. Ça permet d’échanger sur plein de sujets. Le format de ces trois jours permet aussi d’embarquer des partenaires, des invités. Ça permet aussi d’avoir de la visibilité avec des épreuves ou des départs près des côtes, de faire des banques images. Ça permet de montrer nos bateaux et les valeurs de nos partenaires.
Et sportivement, le point d’orgue était bien sûr le parcours de 48h, riche d’enseignements. Le bilan global est très positif ! »

Et maintenant ?  « On regarde vers la Route du Rhum… »

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